Puerto Madryn
Ce matin, on se dit qu'il faut quand même s'organiser un peu pour la suite (sans vouloir se stresser... mais vu que les connexions de bus étaient difficiles depuis Buenos Aires, on ne veut pas se faire coincer). On va donc à la gare routière pour regarder les horaires en direction du sud et d'Ushuaia.
Il faut expliquer qu'il n'y a pas de guichet ou de liste générale qui centraliserait toutes les connexions et tous les horaires des différentes compagnies: non, il y a un alignement de guichets de toutes les compagnies qui desservent telle ou telle région (à Buenos Aires, des guichets alignés sur des centaines de mètres...), et il faut donc aller demander les horaires et disponibilités à chaque guichet avant de choisir... On se rend vite compte que le voyage va être long, pénible et peu pratique, du point de vue des horaires: il faut en effet changer en cours de route, et à partir de l'étape intermédiaire, ce sont des autres compagnies, et pas moyen de réserver à l'avance par téléphone... En gros, on y arriverait tôt le matin, et là, s'il n'y a plus de billet pour la suite (ce qui est fort probable), on est coincés dans le bled du bout du monde pendant tout le week-end...
On se tourne donc, à tout hasard, vers l'option aérienne. Il y a deux compagnies qui desservent Ushuaia: la première est en grève... et la deuxième? Tout un programme: on apprend qu'il y a un vol hedbomadaire qui tombe justement le lendemain, et pas beaucoup plus cher que le bus, en plus... Le hic, c'est que leur système de réservation est en panne... Et donc impossible même de bloquer des places pour le lendemain... Pas cool, puisque pendant ce temps, les bus se remplissent aussi à toute vitesse...
On essaie alors de réserver par téléphone auprès du siège principal de la compagnie aérienne en question. Apparemment, les mecs de l'agencede Puerto Madryn ont dû méchamment se faire remonter les bretelles, puisqu'à notre retour pour prendre nos billets, ils ont bien connaissance de notre cas et nous font un peu la gueule... Nous avons donc nos billets, nous verrons bien si nous partons... on ne sait jamais, entre les grèves, les pannes de système, et il faut bien dire que notre billet d'avion, écrit à la main, n'a pas l'air bien sérieux... La suite demain...
Après tout ca, pour ne pas avoir l'impression d'avoir tourné en rond toute la journée, nous louons des vélos pour aller voir une réserve avec des lions de mer / otaries. Il y a moins de 20 km, mais le truc louche, c'est qu'on nous a dit qu'il faudrait au moins 2 heures pour y aller... En fait, le problème n'est pas tant le relief montagneux de la région (difficile de faire plus plat), mais plutôt les routes non goudronnées et le vent particulièrement violent... Flo se souviendra longtemps de cette petite balade...


Mais comment ne pas verser une larme devant ces animaux en liberté sur cette plage bordée de falaises où nichent plein d'oiseaux? De nouveau, décors hallucinants, etc. etc...



A demain depuis la ville du bout du monde...
2 Comments:
Quelle merveille ! Des aventures oui ! Merci de les gérer avec bon sens! pour les parents !!! Ce n'et pas le désert mais le même rythme, sans horaires ! Bonne suite dans cette magnifique ville d'Eternité et à deux les tourtereaux regardent les "gros oiseaux"...
bisous. Bon wk. Mman
moi j'ai fait du velo devant la TV,j'ai vu des lions,na!
et apres j'ai fait la baleine dans la baignoire.
Elias lui, fait le tigre avec ses 3 dents!
pourquoi aller si loin pour voir la faune?
bisou,BIBIne
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