Torres del Paine
Torres del Paine, jour 2 : on a de la "paine"...
Réveil au chant des oiseaux, un peu courbaturés, mais grand soleil, alors on plie bagage et on y va, en direction du refuge Dickson à 3 heures de là.


Après plus de 2h de marche, oups, le sentier devient simplement une rivière... qui mène à une grande plaine entièrement marécageuse... Et c'est bien ici, parce qu'il y a quelques panneaux pédestres plantés au milieu de l'eau... On arrive à contourner sans trop de dommages, mais pour les 10 derniers mètres, il y avait 2 options: y aller franchement avec l'eau jusqu'aux molets et se tremper les chaussures (option Flo), ou bien enlever les chaussures et y aller à pieds nus dans l'eau saumâtre, super rassurant quand il y a des bouts de tôles rouillées et autre planches cloutées (restes d'anciennes passerelles?) qui traînent (option Pat). Après ca, on est très très remontés et très très refroidis (doit-on rappeler que l'eau provient des glaciers alentour bien entendu...). On contourne une petite colline au sec, et là, oh super, une flèche indique la suite du chemin et cette fois pointe directement le milieu d'un étang (avec panneau pédestre planté au beau milieu). Mais les choses sont bien préparées: ils nous ont même mis deux bouts de bois pour les 5 premiers mètres... Euh, et pour les 100 mètres qui restent? Apparemment il faut y aller avec l'eau jusqu'aux genoux, bien sûr...

A noter, les chaussettes qui flottent ici et là dans l'eau (et sous la vase, les marcheurs précédents?) Parce que c'est bien clair que personne de va jamais aller vous chercher là puisque personne ne sait que vous y êtes...
On essaie de contourner la zone, mais c'est pour se perdre dans la forêt, et le temps passe...
L'idée de tout de même traverser l'étang ne nous enchante guère, d'autant que la glissade, très probable, compromettrais toute la suite, puisque c'est tout notre matériel et nos sacs qui seraient trempés (même si nos affaires sont bien emballées dans des sacs plastique)...
Ajoutons encore que cette zone n'était absolument pas signalée sur les cartes: c'est au contraire le troncon du lendemain qui est réputé marécageux... On n'ose pas imaginer ce que ca doit être, et c'est donc la mort dans l'âme, dégoûtés, fatigués, décus, tristes, trempés et furieux contre la gestion déplorable de ce parc qui est juste bon à soutirer un maximum d'argent aux touristes, que nous décidons de rebrousser chemin... non sans devoir retraverser la première zone de marécages...
On remarche 6h en sens inverse, pour atteindre un camping payant (qui revient quand même plus cher que le prix d'une chambre d'hôtel double au Chili) totalisant ainsi presque 10 heures de marche ce jour-là.
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